Cigarette électronique et tabac, une bataille qui n'en finira jamais
La cigarette électronique a aidé plus de 700 000 fumeurs à arrêter de fumer. Ce chiffre, qui a été publié par Santé Public France, n’empêche pas certains lobbies de continuer à salir la Vape pour générer du profit sans regarder les dégâts que le tabac engendre sur la santé.
Comparons leur composition.
En brûlant une cigarette traditionnelle, le fumeur inhale plus de 4 000 substances toxique qui sont plus ou moins cancérigènes. Vous retrouverez par exemple, du mercure, du monoxyde de carbone, du plomb, de l’ammoniac, de l’arsenic et tout cela sans parler du goudron qui s’infiltre dans les poumons. À comparaison égale, un e-liquide doit obligatoirement répondre à la norme AFNOR pour avoir l’autorisation de mise en vente sur le territoire Européen : le PG (propylène glycol), VG (glycérine végétale), et la nicotine. Le quatrième étant l’arôme qui est en générale de qualité alimentaire.
La polémique sur les e-liquides américains
Aux États-Unis, la réglementation sur les e-liquides pour cigarette électronique est beaucoup plus flexible qu’en Europe. Certains fabricants n’hésitent pas à ajouter des substances potentiellement nocives pour accroître les sensations en gorge et accentuer les saveurs. Ce manque de rigueur a d’ailleurs suscité la polémique en début d’année à la suite de la mort d’une trentaine de vapoteurs. Les détracteurs de la Vape ne se sont pas fait prier pour dénigrer un peu plus les produits. Bien heureusement, les analyses effectuées par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont mis en évidence l’acétate de vitamine E, qui est très dangereux a inhaler lorsqu’il est chauffé.
La réponse de l'Europe
À fin d’informer au mieux les utilisateurs, la France a lancé deux grandes études visant a prouver l’intérêt de la vaporisation comme aide au sevrage tabagique. Ces rapports permettront de s’appuyer sur des preuves scientifiques et de mieux comprendre l’engouement et les doutes qu’a soulevé l’arrivé de l’e-cig sur le marché mondial. Le Royaume-Uni, reste le premier pays, et le seul, qui a reconnu le vapotage comme outil de sevrage.
Le ministère de la Santé français ainsi que la National Academy of Medical Sciences, ont tout de même appuyé l’utilisation de la Vape après le scandale américain en prononçant un discourt visant a affirmer qu’il est préférable de vapoter plutôt que de fumer.
Outil de sevrage ou pas ?
Plusieurs questions se posent lorsque l’on associe la cigarette électronique à un outil de sevrage tabagique !
Par exemple, si le fumeur souhaite arrêter de fumer, est il essentiel qu’il l’utilise à sa guise, sans aucune limitation de durée, ni de quantité de liquide à inhaler ? A t’il réellement besoin d’autant de variétés de saveurs ? Le vapoteur ne va t’il pas devenir accro a sa vaporette ?
Je passe sur toutes les questions d’ordre psychologiques que vous vous posez. Mais, la réglementation en France a assez bien réagi en limitant le taux maximum de nicotine dans une fiole à 20mg/ml afin de se rapprocher au mieux de la toxicomanie d’un fumeur sans jamais pouvoir dépasser les doses qu’il aurait pus assimiler en fumant du tabac.